Le manga et l’afrique
L’afro-manga, encore très peu connu en France, se concentre sur l’Afrique et sa culture africaine .
Michael Damby et Dwen Uno ont dévéloppé leurs propres concepts depuis plusieurs années et ont lancé leur bande dessinée “The Last Kamit“.
Michael Damby a annoncé au HuffPost que lorsqu’il lisait un manga ou regardait un animé, il n’y a en général aucun ou alors qu’un seul personnage noir. Et s’il y en avait un, il n’était jamais représenté très positivement. Il trouvait cela un peu honorant.
D’autant plus qu’il n’arrivait pas à s’identifier aux personnages des mangas car aucun ne lui ressemblait au niveau physique.
Et c’est pour cela qu’il a décidé de créer son propre manga. Son concept mettrait en avant la culture et l’histoire africaine.
“The Last Kamit” est donc inspiré de faits et de personnages réels. L’oeuvre met ainsi la culture africaine au coeur de l’histoire. Le récit tourne autour de la philosophie Ubuntu, un concept de vie nourrie par la contribution de chacun au sein de la société.
Dans cette histoire, nous suivrons deux ados parcourant l’Afrique dans une quête qui leur permettra de devenir Gardien, protecteur des hommes.
Un concept inspiré du Shonen et des Comics
L’oeuvre repose sur une Afrique fictive mais avec des éléménts réels.
La Flamme de l’Ubuntu brûlait ardemment grâce à l’apport de chacun. Les Kamits, êtres surhumains, puisaient leur Force dans cette flamme, pour protéger les Hommes. Mais certains humains eurent accès à une partie de ce pouvoir. Les peuple attendront le retour de l’élu qui viendra les sauver, le retour du Last Kamit.
L’oeuvre ressemble à un comics dans la forme mais avec un caractère de Shonen. Le shonen met en avant le dépassement de soi. “The Last Kamit” est en couleur contrairement aux mangas en noir et blanc.
Michael Damby annoncé que“L’afro-manga prône la fierté d’être africain. Ainsi l’histoire se déroule dans un contexte d’une Afrique à la fois réelle et fictive.
Michael Damby veut pousser le projet en avant en créant un univers avec une série de personnages et d’histoires qui s’entremêlent. Comme c’est le cas pour les univers de comics américains.
Selon lui, l’esprit du Shonen, c’est pouvoir toujours se relever. Et ce qu’il veut partager avec son oeuvre, c’est une histoire inspire les lecteurs en montrant la diversité de l’Afrique et les communautés de diasporas. Car ceux-ci n’ont pas l’habitude de se voir dans les différentes oeuvres à la télévision ou en bande dessinée.”